Image / numérique / automatique / organique/

À la lecture de Paysage sous surveillance de Heiner Müller, j’ai eu une sensation de désorientation et en même temps de familiarité. Je crois qu’il y a une sorte de déplacement, ou enchaînement du sens rendu possible par les métaphores en libre association. Chaque mot encercle un domaine sémantique d’expériences, de contradictions, d’images, d’émotions, de sons, d’odeurs, bref, de morceaux de perception. Müller ouvre les veines du langage, pour ainsi dire, et permet les associations de se produire librement mais avec des accidents et des allers-retours.